Mohamed Karoui f. 26 april 1847 d. 15 januar 1941

Fra Rodovid NO

Person:305053
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Slektsnavn Karoui
Kjønn Mann
Fullt navn (ved fødsel) Mohamed Karoui
Foreldre

Mohamed Aoufi (Zarka) [Aoufi] f. 1825?

Hendelser

26 april 1847 fødsel:

ekteskap: Founa Ben Othman [Ben Othman]

ekteskap: Hanifa Mokaddem [Mokaddem]

ekteskap: Chérifa Touibi [Touibi]

1877 barnefødsel: Mohamed Tahar Karoui [Karoui] f. 1877

1881? barnefødsel: Tunis, Béchir Karoui [Karoui] f. 1881?

1896? barnefødsel: Tunis, Mohamed Aziz Karoui [Karoui] f. 1896?

1898? barnefødsel: Tunis, Ahmed Karoui [Karoui] f. 1898?

1900? barnefødsel: Frida Karoui [Karoui] f. 1900?

1901 barnefødsel: Tunis, Mongi Karoui [Karoui] f. 1901 d. 1 februar 1977

1906? barnefødsel: Tunis, Mohamed Lamine Karoui [Karoui] f. 1906?

15 januar 1941 død:

Notater

(Cet article a été mis en ligne sur facebook, il a été écrit par Monsieur Hatem Karoui et a été inspiré par La conférence donnée par le Professeur Hamadi Sahli le 17 novembre 1994 au siège de l’Association des Anciens Elèves du Collège SADIKI intitulée « Mohammed KAROUI, quatrième directeur du Collège SADIKI 1885-1886 »)

Mohamed KAROUI, né à Tunis le 23 octobre 1847 et décédé le 15 janvier 1941 a eu une longue vie bien remplie, au service de son pays. Fils d’un notaire d'origine kairouanaise M’khazni (1), il a été placé par son père à l’Ecole Militaire du Bardo, appelée également Ecole des ingénieurs ou Polytechnique. Il y a obtenu, en 1869 après dix ans d’études, le grade de Lieutenant, puis il a grimpé en grade jusqu’à devenir Emiralay (2).

Une description très minutieuse a été donnée par le Professeur SAHLI de cette école créée par Ahmed Bey en 1840, qui apparaît comme la première institution éducative tunisienne moderne et qui peut être considérée comme l’ancêtre du Collège SADIKI. Dirigée au départ par des Directeurs français, des enseignants tunisiens y enseignaient cependant comme le Cheikh Mohammed KABADOU et le Cheikh Mohamed Salah BEN SALAH.

En 1869, année de promotion de Mohammed KAROUI, Sadok Bey a décidé, à la suite de la création de la Commission Financière Internationale de fermer définitivement l’Ecole Militaire du Bardo en raison de son coût de fonctionnement élevé.

Mohammed El KAROUI, a été nommé, par décret du 8 mars 1870, aide de camp attaché du Ministre Mohammed KHAZNADAR auprès du Général KHEIREDDINE. Quand ce dernier est devenu membre du gouvernement du Grand Vizir Mohammed KHAZNADAR, KHEIREDDINE l’a alors nommé Secrétaire de la Commission Financière Internationale dont il était président. Compte tenu de sa vive intelligence et de sa parfaite maîtrise des langues Arabe et Française, il a obtenu, à partir de 1880, la poste de premier interprète au Premier Ministère, soit peu de temps avant le protectorat (1881).

Avec le protectorat, un Secrétariat Général du Gouvernement est créé et Mohammed KAROUI est désigné Chef de la Traduction de ce secrétariat. Il est alors assisté par Béchir SFAR, Younès HAJJOUJ et d’autres membres de l’élite tunisienne formée à SADIKI. En mai 1885, il est nommé Directeur du Collège SADIKI. Le Conseil d’Administration de l’école est alors partagé à parts égales entre les deux nationalités française et tunisienne, le Collège SADIKI a ensuite été rattaché directement à « Idarat Al Oûloum wal Maâref » (Administration des Sciences et des connaissances) créée le 6 mai 1883.

Mais Mohammed KAROUI n’est resté à la tête du Collège SADIKI que quelques mois, du fait que l’Administration française exerçait sur lui une pression insoutenable et empiétait sur son pouvoir de décision. Il s’était alors désisté de la direction de SADIKI le 21 janvier 1886, pour être remplacé par son camarade de promotion Laroussi BEN AYED.

Aux Archives Nationales

Après être retourné pour une courte période au service de traduction, il a été nommé aux Archives Nationales, créées par le Ministre KHEIREDDINE au moment où il était devenu Grande Vizir. IL y a alors passé de longues années (plus de 30 ans) au cours desquelles il les a complètement réorganisées.

Selon l’expression du Général BELKHODJA, ces Archives étaient devenues « un dépôt d’utilité historique sans pareil ». Bien que mis à la retraite en 1914, le Gouvernement a encore eu besoin de ses services (jusqu’en 1920). Naceur Bey l’avait alors décoré du «Nichân Al Iftikhâr» en reconnaissance des services rendus à la Tunisie.

Le précédent Directeur Général des Archives, Moncef FAKHFAKH, sur une question qui lui avait été posée au cours d’une interview publiée à la revue « La Tunisie Economique » N° 168-169 Mai-Juin 2005, et reprise sur le site « Webmangercenter » http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?id=13931 sur le rôle joué par les figures marquantes qui ont dirigé les Archives, avait répondu « que le Général Mohamed KAROUI, qui était resté à la tête des archives pendant plus de 36 ans (de 1887 à 1923 et qui était issu comme KHEIREDDINE de l’Ecole Militaire du Bardo, créée par Ahmed Bey, avait accompli un travail méritoire en rassemblant les documents de l’époque précoloniale et institué la fameuse série historique» (NDLR voir plus loin). Il avait ajouté « que d’autres personnalités de l’époque avaient dirigé les archives comme le Cheikh Mohamed Taïeb BOUSSEN, Hassen Hosni ABDELWAHAB, Chokri GHANEM (d’origine syrienne), Tahar LAJMI, Larbi Ben ABDALLAH, Ali ABDELWAHAB, Mohamed Salah MZALI et Mohamed Laziz LAKHOUA…».

L’activité culturelle de l’Amiralay

L’Amiralay KAROUI a participé à la création du journal « Al Hadhira » porte-parole de la jeunesse tunisienne du mouvement réformateur, à côté de Béchir SFAR, Ali BOUCHOUCHA, Mohammed LASRAM, Mohamed BELKHODJA et des réformateurs de la Mosquée Ezzeitouna comme le Cheikh Salem BOUHAJEB.

Mohammed KAROUI a également été le fondateur et premier président de la Khaldounia, dont le statut constitutif est paru le 02 décembre 1886. Quelques Cheikhs de la Zeitouna s’opposèrent au début à la création de cette école parce que l’initiative de sa création était française et ils craignaient qu’elle ne concurrence l’université Zeitounienne. Mais grâce à quelques Cheikhs éclairés, dont Salem BOUHAJEB, le Cheikh Al Islam Mohamed KRAIEM, et le Bach Mufti Malékite Ahmed CHERIF, ce projet a été finalement accepté.

La Khaldounia, était apparue par la suite non pas comme s’opposant à la Zitouna mais comme une institution ayant accompli un grand rôle dans la Nahdha tunisienne. Mohammed KAROUI avait donc été le premier président de la Khaldounia.

Le Conseil d’Administration était formé de nombreux intellectuels tunisiens dont cinq promus de SADIKI : Mohamed LASRAM, Salem BOUHAJEB, Béchir SFAR, Younès HAJJOUJ, Kheirallah Ben MUSTAPHA et un seul Zeitounien, le Cheikh Mohamed RADHOUANE.

La Khaldounia a organisé des cours à l’intention des étudiants zeitouniens auprès desquels elle a obtenu un succès sans égal compte tenu du caractère moderne de son enseignement, dont ils étaient privés.

Mohamed KAROUI est resté une seule année à la tête de l’Association, mais cette courte période relève de l’alternance et non d’une raison politique ou autre. Ainsi, ses successeurs Béchir SFAR et Béchir GUELLATY y ont également passé un an. Ce n’est que par la suite que le mandat a été plus long : Mohamed LASRAM y est resté de 1900 à 1909, et Abdeljelil SAMMER l’avait également dirigée pendant une longue période.

L’Amiralay Mohammed KAROUI a aussi a son actif quelques ouvrages comme la diatribe intitulée « Assifa jaouïa Ala El Istitlaât Al Barizia » ou « tempête sur des découvertes parisiennes », réplique au rapport publié par ce dernier à l’occasion d’une visite effectuée à l’Exposition Universelle de Paris en 1900 (3), à laquelle le Royaume de Tunis avait participé. Il y dénonçait surtout le ton qu’il avait jugé servile par rapport aux autorités coloniales. L’Amiralay avait aussi procédé des annotations historiques de l’ouvrage de Ahmed Bani Dhiaf (Athaf Ahlizzaman bi Akhbari Tounès wa Ahd Al Aman), ayant lui-même été un témoin vivant de l’époque et ayant côtoyé de près les Monarques Husseinites.

Ce dernier est par conséquent présenté à travers la conférence du Professeur SAHLI (4) comme un grand Commis de l’Etat, qui a fait son possible pour être utile à son pays au moment où le colonialisme était au summum de sa force. Grand réformateur, il a participé pleinement à la vie intellectuelle, scientifique et culturelle de la Tunisie.

La série historique

La série historique revêt une grande importance du fait qu’elle renferme d’amples informations assez précises sur différentes questions relatives à l’histoire moderne de la Tunisie, elle se complète par le fonds des registres fiscaux et administratifs. Les documents de la série historique ont été rassemblés en 1874 et 1875 à l’époque du grand Vizir KHEIREDDINE puis leur organisation s’est poursuivie avec Mohamed KAROUI nommé à la tête des Archives en 1887. il a transféré des documents à partir du palais de Bardo (où réside le Bey) et les a organisés selon les administrations d’origine respectant ainsi le principe archivistique sacro-saint de la provenance. Le volume de cette série est estimé à 92,5 mètres linéaires de documents répartis entre 3196 dossiers. Quelques documents seulement remontent au XVIIe siècle et même au XVIe siècle, mais la majorité des documents couvre le XVIIIe siècle et notamment le XIXe siècle. Les documents de la série historique reflètent les activités des différentes structures de l’Etat tunisien et les rapports de la population avec le pouvoir central et ses représentants au niveau régional et local et en particulier les "Caid". Ils nous renseignent également sur les relations extérieures du pays. Ainsi, ces documents sont assez diversifiés selon les différentes structures d’origine. On y trouve : des décrets beylicaux, des correspondances administratives, des traités et conventions signés avec des pays étrangers arabes ou autres, des correspondances avec l’Empire Ottoman, des firmans et d’autres documents officiels et administratifs.

Cette série est divisée en six parties reflétant l’organisation des structures de l’Etat tunisien à l’époque husseinite : La première partie : elle intéresse les beys et les princes de la famille husseinite, les hommes d’Etat et les hauts fonctionnaires. La deuxième partie : elle concerne quelques structures de l’Etat et notamment "Beit–el mal" ; le Conseil municipal de Tunis, le Journal officiel "El raid ettounsi", les habous. Signalons aussi une partie fort intéressante, les correspondances des Caids avec le Grand Vizir et le Bey très riches en informations sur la situation économique, sociale et politique au niveau régional et local. La troisième partie : elle est consacrée aux affaires financières notamment la fiscalité, l’organisation de l’administration de finances, la dette tunisienne, la Commission financière, le budget de l’Etat et toutes les autres questions ayant trait aux finances du pays qui ont connu une grave crise pendant la deuxième moitié du XIXe siècle ce qui a nécessité l’application de réformes ayant touché l’administration des finances. La quatrième partie : elle concerne les affaires judiciaires, soit la justice "charâique" et les juridictions créées au lendemain de la constitution de 1861. Nous signalons spécialement les documents relatifs aux affaires portées devant les "Cours criminelles" et le Conseil prud’homme. La cinquième partie : elle est consacrée aux affaires militaires et notamment le ministère de la Guerre et le ministère de la Marine. Les documents concernent l’organisation de ces deux ministères et leurs activités, les rôles des armées, l’insurrection de 1864, ainsi que les correspondances du ministère de la Guerre et celui de la Marine au Grand Vizir pendant la deuxième moitié du XIXe siècle. La sixième partie : elle se compose de dossiers relatifs aux relations de la Tunisie avec l’étranger. On y trouve les traités et conventions signés avec les pays étrangers et notamment ceux de l’Europe pendant le XVIIIe et le XIXième siècles, ainsi que les documents consulaires et les dossiers des missions et des visites effectuées par des personnalités tunisiennes à l’étranger. En outre, plusieurs documents concernent l’organisation du ministère des Affaires étrangères et ses activités après 1860. Notes : (1) Le Makhzen équivaut à l’Administration publique beylicale. (2) A l’origine, titre de colonel de l’armée turque. (3) Le livre de Mohamed Senoussi (1850- 1900) s’intitulait « Al Istitlaât Al Barizia » écrit après une visite de l’Exposition Universelle de Paris qui a eu lieu du 15 avril au 12 novembre 1900. Je m'étais fortement inspiré du différend entre Mohamed KAROUI et Mohamed SENOUSSI à la suite de la sortie de ce livre pour écrire mon roman paru en 2006 intitulé "Meurtre au Palais du Bardo". Par ailleurs il est notamment l’auteur de deux épîtres arabes dont les textes originaux n’ont pu être trouvés ont pour titres : «Lettre sur la Majba» et «l’épanouissement de la fleur». (4) Le Professeur Hamadi SAHLI, Historien et traducteur émérite est décédé il ya deux ans (juillet 2007). Une salle porte son nom à l'Institut supérieur de l'histoire du Mouvement national sis au complexe universitaire de La Manouba.


Fra besteforeldre til barnebarn

Besteforeldre
Besteforeldre
Foreldre
Mohamed Aoufi (Zarka)
fødsel: 1825?
Foreldre
 
== 3 ==
== 3 ==
Barn
Kamilet El Hosn Ben Mrad
fødsel: 4 juni 1913
ekteskap: Mongi Karoui
død: 17 april 2001
Mongi Karoui
fødsel: 1901, Tunis
yrke: Tunis, Tunisie, Chef du service interprétariat au Ministère de la justice
kaste: Tunis, Tunisie, Ancien secrétaire Général de l'Espérance sportive de Tunis
ekteskap: Kamilet El Hosn Ben Mrad
død: 1 februar 1977, Tunis
Baya Temimi
fødsel: 1887?, Tunis
ekteskap: Béchir Karoui
Béchir Karoui
fødsel: 1881?, Tunis
ekteskap: Baya Temimi
Mohamed Aziz Karoui
fødsel: 1896?, Tunis
kaste: Tunis, Tunisie, Caid, Gouverneur
ekteskap: Fernande
Ahmed Karoui
fødsel: 1898?, Tunis
kaste: Tunis, Tunisie, Notaire
ekteskap: Baya Bouchoucha
Barn
Barnebarn
Mohamed El Moëz Karoui
fødsel: 23 oktober 1947, Tunis, Tunisie
Hatem Karoui
fødsel: 15 august 1949, Tunis
ekteskap: Saloua Darghouth
Mohamed Karoui
fødsel: 1948
fødsel: 20 desember 2021
ekteskap: Raoudha Ben Nila
begravelse: 21 desember 2021, Cimetière de Sidi Bou Said
Ridha Karoui
fødsel: 1942, Tunis
død: 1943, Tunis
Hechmi Ksontini
fødsel: 1930, Sfax
ekteskap: Samia Karoui
død: 12 februar 2022
begravelse: 13 februar 2022, Cimetière du Djellaz
Ezzeddine Karoui
fødsel: 1915
Barnebarn

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